Le calme
Me voila encore pris dans un roman autobiographique de Laférrière. Je viens de finir "le cri des oiseaux fous" et là j'entame "le charme des après-midi sans fin".
Ceux qui disent que le québec ou le canada, c'est calme et que nos problèmes de tous les jours sont relativement bénins, bin ils ont raison.
Dans "le cri des oiseaux fous" ça raconte les derniers moments de l'auteur passés à port au prince. Les derniers moments avant son exil. Le roman parle de la perte. C'est une retranscriptions des dernières heures passées a tenter de capter et conserver en mémoire l'essence même de son pays.
Un roman écrit comme le défillement des pensées de l'auteur. Très peu de dialogues. Quelques descriptions, mais surtout des idées, des philosophies. Celles des personnages, celle de l'auteur. Beaucoup de paragraphes de plusieurs pages.
Intéressant comme livre. Mais ce sont les trente dernières pages dont je vais me souvenir. J'ai rarement été confronté à ce qu'est vraiment une dictature. J'ai, comme tout le monde, entendu parler de plusieurs dictateurs, de pays opprimés. Mais dans ses dernières trente pages, l'auteur décrit rapidement le système mis en place par Papa Doc pour maintenir sa place au pouvoir. Ça m'a assommé.
Je me sens un peu cheap d'avoir si peu de conscience sociale. On entends souvent parler de ce genre de tragédie qui ont lieu régulièrement partout à travers le monde. Mais l'impact que ça a sur nous est minime. À part donner un bon spectacle le dimanche soir à Tout le monde en parle ou à faire un bon scénario de film, notre quotidien en reste inchangé.
Je me disais justement que les québécois, on est un peuple mou. Sans opinions ni verve. C'est sur! Nos vies sont d'un calme...
Ceux qui disent que le québec ou le canada, c'est calme et que nos problèmes de tous les jours sont relativement bénins, bin ils ont raison.
Dans "le cri des oiseaux fous" ça raconte les derniers moments de l'auteur passés à port au prince. Les derniers moments avant son exil. Le roman parle de la perte. C'est une retranscriptions des dernières heures passées a tenter de capter et conserver en mémoire l'essence même de son pays.
Un roman écrit comme le défillement des pensées de l'auteur. Très peu de dialogues. Quelques descriptions, mais surtout des idées, des philosophies. Celles des personnages, celle de l'auteur. Beaucoup de paragraphes de plusieurs pages.
Intéressant comme livre. Mais ce sont les trente dernières pages dont je vais me souvenir. J'ai rarement été confronté à ce qu'est vraiment une dictature. J'ai, comme tout le monde, entendu parler de plusieurs dictateurs, de pays opprimés. Mais dans ses dernières trente pages, l'auteur décrit rapidement le système mis en place par Papa Doc pour maintenir sa place au pouvoir. Ça m'a assommé.
Je me sens un peu cheap d'avoir si peu de conscience sociale. On entends souvent parler de ce genre de tragédie qui ont lieu régulièrement partout à travers le monde. Mais l'impact que ça a sur nous est minime. À part donner un bon spectacle le dimanche soir à Tout le monde en parle ou à faire un bon scénario de film, notre quotidien en reste inchangé.
Je me disais justement que les québécois, on est un peuple mou. Sans opinions ni verve. C'est sur! Nos vies sont d'un calme...
Commentaires